Pourquoi et comment progresser vers l'informatique libre

Cette fiche fait partie d'un ensemble d'outils pour aller vers la démocratie.

Sommaire :


Comment la dictature numérique se met en place

Aurez-vous encore demain la maîtrise de vos propres données ? Pourrez-vous encore choisir votre matériel et vos logiciels ? Pourrez-vous encore accéder sur Internet à des sites critiquant les pouvoirs en place ?
Peut-être pas si "l'informatique de confiance" se met en place, telle qu'elle est aujourd'hui définie par les grands groupes industriels et médiatiques, avec le renfort de la loi.
Se sentant aujourd'hui menacés dans leur hégémonie, ces acteurs dominants tentent de mettre en place des solutions techniques et législatives qui leur assureront le total contrôle de l'usage que tout un chacun pourra faire d'un ordinateur, ainsi que le contrôle total des contenus du réseau Internet. Des possibilités dont Big Brother n'aurait même pas révé !
Naturellement toutes ces technologies à base d'authentification, d'accréditation, d'autorisation à distance nous serons vendus sous le jour le plus attrayant : fini les spams et les virus, les anarques à la carte bancaire, etc. Bref : la SE-CU-RI-TE !

Cette inquiétude, que nous partageons avec la communauté de l'informatique libre, n'est-elle pas exagérée ? N'est-il pas un peu prématuré pour parler de dictature ? Cela serait peut-être le cas si, par ailleurs, il n'y avait pas toute une série de mesures, dans un ensemble de champs : éducation, santé mentale, justice... qui vont dans le même sens. (Lire notamment l'appel des appels). C'est en voyant, avec du recul, comment chaque pièce du puzzle s'articule avec les autres, que l'on se rend compte de la tendance globale de nos sociétés à glisser vers le totalitarisme. (Lire aussi : l'europe fasciste est en marche.)

Promouvoir l'informatique libre est donc tout autant une démarche de sauvegarde de nos libertés individuelles qu'un acte de résistance au totalitarisme.

"Ceux qui renoncent à leurs libertés fondamentales pour un peu de sécurité temporaire, ne méritent ni l'une ni l'autre, et perdrons les deux."
Benjamin Franklin.

DRM et "Informatique de confiance"

Toute personne qui utilise un ordinateur devrait en avoir le contrôle complet. Or la logique actuelle des multinationales du secteur de l'informatique - et de l'industrie du divertissement - est de prendre le contrôle de votre ordinateur via la mise en place de ce qu'ils appelent "l'informatique de confiance" (lien vers une video de 3mn) - TC : Trusted Computing -, mais qu'il convient plutôt d'appeler "informatique déloyale" -TC : Treacherous Computing. En fait partie la "Gestion des droits numériques" (DRM : Digital Rights Management).
Font partie du dispositif : HDCP (High-bandwidth Digital Content Protection), WGA (Windows Genuine Advantage), WAT (Windows Activation Technologies), NGSCB (Next Generation Secure Computing Base, ex-Palladium).

Les DRM sont mis en avant en particulier par les sociétés Microsoft, Intel, Sony, IBM, Adobe, Apple.

Voir la campagne "Les 7 péchés capitaux de Windows 7"
1 L'éducation - 2 Les DRM - 3 La sécurité - 4 La position de monopole - 5 Les standards - 6 Le Verrouillage - 7 La vie privée

La stratégie de Microsoft face à la concurrence : Embrace, extend and extinguish ("Adopte, étend et étouffe " - lien Wikipedia)
1. Embrace : Microsoft développe des logiciels substantiellement compatibles avec les produits concurrents, ou implémentant un standard public ;
2. Extend : Microsoft ajoute et fait la promotion de fonctions non supportées par les produits concurrents, créant des problèmes d’interopérabilité pour les clients souhaitant demeurer « neutres » ;
3. Extinguish : Les extensions Microsoft deviennent un standard de facto en raison de leur position dominante sur le marché, ce qui marginalise les concurrents et crée un obstacle majeur à d’éventuels nouveaux concurrents.

Windows 7 Sins

La lutte contre le piratage ou les virus informatiques est un prétexte, les enjeux sont surtout de lier l'utilisateur pour l'obliger à :
- continuer d'acheter les produits (matériel, logiciels, contenus) de la marque ;
- mettre à jour ses systèmes et logiciels et racheter régulièrement du matériel, pour rester compatible avec les évolutions des formats et des DRM ;
- racheter régulièrement les contenus multimedia qu'il ne pourra plus lire ;

D'ailleurs, en réalité, le piratage sert les intérêts des multinationales (lien vers uzine.net).
Sur les stratégies monopolistique de Microsoft et leurs conséquences désastreuses, lire le texte piège dans le cyberespace de Roberto Di Cosmo. Ce texte date de 1997, et douze ans après il est d'une totale actualité : rien n'a évolué !

Rendre l'utilisateur captif, autres techniques

La vente forcée (logiciels préinstallés)

Il est fréquent qu'une kirielle de logiciels soient préinstallés sur une machine neuve, ils sont dits "en version OEM". Le premier d'entre eux est bien évidemment le système d'exploitation Windows. Ces logiciels ne sont pas offerts gratuitement ! Leur prix est inclut dans celui de la machine (Exemples : Windows XP familial ou Vista basic = 100 € ; Microsoft Office 2007 familial = 130 €).
Voir le site Non au racketiciels avec un guide pour se faire rembourser (parcours du combattant) et des guides d'achat.
Et pourtant, en France, la vente liée est illégale...

Les ordinateurs tatoués

Certains ordinateurs vendus avec le système d'exploitation Windows pré-installés sont dits "tatoués" ou "verrouillés". Cela signifie qu'un dispositif lie indéfectiblement le système d'exploitation au disque dur et au BIOS (carte mère). Si vous remplacez l'un des éléments tatoué (par ex. en cas de panne) vous ne pourrez plus faire fonctionner votre machine !
On parle aussi de "Tournedows" (=machine uniquement capable d'utiliser Windows). Toutefois il reste possible d'installer Linux, moyennant certaines précautions.
Pour éviter ce coûteux désagrément, évitez d'acheter un ordinateur avec Windows préinstallé. Vous pourrez toujours l'installer par vous même.

Censure et contrôle

Les lois sécuritaires : DADVSI, HADOPI, LOPPSI2. La censure des moteurs de recherche (Google, Yahoo, Microsoft) et la dénonciation des internautes. Aujourd'hui en Chine, demain en France ? Voir censure et surveillance d'Internet.

Logiciels et formats : libres contre propriétaires

La définition du (logiciel) libre

Est dit "libre" un logiciel, un format, un document, un matériel, etc. qui répond à ces quatres critères (selon la Free Software Foundation - FSF) :

  1. possibilité d'en étudier le fonctionnement ;
  2. possibilité de l'utiliser sans restriction ;
  3. possibilité de le redistribuer sans restriction ;
  4. possibilité de le modifier et de l'améliorer et de redistribuer ces modifications.

On confond parfois logiciel libre (Free Software), logiciel ouvert (Open source) et logiciel gratuit (Freeware).
La notion de "libre" (Free) englobe la notion d'"ouverture". Un logiciel libre est forcément ouvert - on trouve aussi l'acronyme FOSS (Free and Open Source Software). Un logiciel ouvert n'est pas forcément libre (il peut ne répondre qu'au point 1 de la définition). Par ailleurs il n'y a pas de lien nécessaire entre liberté et gratuité, bien qu'en pratique la quasi-totalité des logiciels libres soient gratuits.
L'opposé de "libre" est "propriétaire" (Proprietary software) appelé aussi "privateur".

Ce que le libre apporte c'est une dimension éthique et politique.
En dehors même de cet aspect fondamental, les avantages du libre sont nombreux : interopérabilité, transparence, réactivité et sécurité accrues, plus grande stabilité du système d'exploitation... (explorer nos liens pour plus de détails). Ces avantages reposent en particulier sur l'implication bénévole de nombreux informaticiens (la "communauté du libre") aux différentes étapes de développement des logiciels ou formats.
Toutefois, certaines sociétés mettent sous licence libre des logiciels, mais elles n'ouvrent pas suffisamment aux développeurs de la communauté les possibilités d'intervenir dans leur réalisation. On parle alors de faux libre (fake open source ou fauxpen source).

« …mais ce serait l’une des plus grandes opportunités manquées de notre époque si le logiciel libre ne libérait rien d’autre que du code. » Framablog.

Les différents maillons de la chaîne

La question de la liberté se pose à tous les niveaux. Depuis les matériels (hardware), les logiciels (software) - ce qui inclus les pilotes (driver), le BIOS, le système d'exploitation (Operating System - OS), et les applications -, les données (formats, licences), jusqu'à l'Internet (neutralité des réseaux, services) et même la fourniture d'énergie : alimentez votre ordinateur en électricité renouvelable grâce à Enercoop !

Les matériels et les pilotes

Il n'existe pas de matériel libre (seuls quelques rares prototypes ont été réalisés).
Mais par contre le souci de la liberté devrait vous amener à privilégier certains fabricants plutôt que d'autres. En effet certains fabriquants fournissent toutes les spécifications de leur matériel, ce qui permet aux développeurs de réaliser des pilotes libres (le pilote est un logiciel spécifique d'un matériel donné, qui fait l'interface entre ce matériel et le système d'exploitation). D'autres fabriquants développent eux-mêmes des pilotes pour les systèmes d'exploitation libres. D'autre enfin ne font ni l'un ni l'autre, ce qui fait que leurs matériels ne peuvent être que partiellement (voire pas du tout) exploités par les systèmes libres.

A l'heure actuelle, en ce qui concerne les processeurs, il est recommandé de choisir AMD plutôt que Intel. En ce qui concerne les cartes graphiques, nVidia est mieux supporté que ATI (mais cela devrait bientôt s'équilibrer car AMD a racheté ATI). Si vous envisagez d'opter pour un OS libre, renseignez-vous avant d'acheter un périphérique : certains pourraient ne pas être compatibles (voir étape 3).

Par ailleurs, votre liberté sera notablement accrue si vous acquérez le savoir-faire pour choisir et remplacer vous-même des éléments matériels (voir fiche gérer soi-même son équipement informatique).

Le BIOS et l'OS

Il n'existe pas de BIOS libre (juste un projet nommé Free BIOS ou Coreboot). Le BIOS est un petit programme résidant sur la carte mère qui sert à lancer le chargement d'un système d'exploitation (OS).
Par contre un gain important en liberté et en efficacité sera obtenu en passant de Windows à un OS libre tel que Gnu/Linux(1) ou BSD.
Windows est le plus instable des systèmes d'exploitation pour ordinateur personnel. Les plantages ne sont pas rares - l'écran bleu de la mort (Blue Screen of Death - BSoD) ça vous dit quelque chose ? -, le système se dégrade au fil des modifications et des nouvelles installations de façon telle qu'il est bien souvent obligatoire de refaire une installation complète du système chaque année). De plus le système de fichiers est géré de telle façon que vous devez défragmenter régulièrement votre disque sous peine de dégradation des performances. Enfin les virus et autres maliciels visant Windows sont légions et les failles de sécurité sont corrigées avec retard. Vous êtes obligé d'installer une kirielle de logiciels de sécurité (antivirus, antispyware, pare-feu), ce qui ne suffit pas toujours à éviter la grosse catastrophe.
A l'inverse les OS libres sont plus stables, ne fragmentent quasiment pas les fichiers, sont très peu visés par les virus et gèrent les accès de façon beaucoup plus sûre (il est actuellement inutile d'installer des logiciels de sécurisation sous Linux). Ce sont d'ailleurs pour ces raisons que de plus en plus d'utilisateur abandonnent Windows.
Le principal frein à l'adoption des OS libres est l'ignorance du public, entretenue par la vente forcée de Microsoft Windows préinstallé sur quasiment toutes les machines neuves destinée au grand public. Utiliser Linux est un choix, utiliser Mac est un choix, utiliser Windows est un non choix.

(1) Un système d'exploitation est composé d'un noyau (ici : Linux) et d'un ensemble de programmes assurant diverses fonctions dont l'interface avec l'utilisateur (ici : le projet Gnu), d'où l'appelation Gnu/Linux.

Les applications logicielles

Les logiciels libres sont nombreux et couvrent quasiment tous les besoins. De même que les OS libres, leur mode de développement, plus ou moins communautaire, les rend plus sûr (fonctionnement transparent, plus grande réactivité pour palier aux failles de sécurité). Les licences libres sous lesquelles ils sont publiés les rendent adaptables à des besoins spécifiques. Et surtout, les développeurs cherchent à satisfaire les besoins des utilisateurs et non à générer du profit pour des actionnaires : le résultat est bien différent !

Les formats

A l'inverse d'un format libre, un format propriétaire est spécifique d'un éditeur. Ces caractéristiques peuvent ne pas être totalement divulguées (on parle alors de format fermé). L'utilisation de formats propriétaire présente de sérieux inconvénients :

Dans le cas des formats fermés, les informations saisies ne sont pas maîtrisée par les auteurs, car dépendent des décisions de l'éditeur du format. On a ainsi 5 dangers, souvent rencontrés par les utilisateurs :

Ces dangers des formats fermés peuvent-ils être encourus, alors que ces dangers sont connus et que des formats ouverts équivalents existent ? Sans doute non, encore moins par les services publics, mais aussi par les entreprises ou les particuliers. L'interopérabilité, c'est-à-dire l'utilisation possible sans logiciel exclusif, doit être assurée. Ainsi que la pérennité.
Texte extrait du site FOo : http://formats-ouverts.org/blog/2004/07/06/21-ConferenceAuxRmll2004

Avec un format propriétaire les données sont "prises en otage" par l'éditeur du format !

Les licences

Les matériels, les logiciels, les formats, leurs documentations, les créations artistiques, et plus généralement tout document ou réalisation peut être placé sous la protection juridique d'une licence libre. Cette licence assure l'attribution de la réalisation à son propriétaire et assure que seront respectés les quatres points de la définition du libre. On parle également de copyleft , par opposition au copyright ©.

Les principales licences libres sont la licence Gnu GPL (pour les logiciels), la licence Gnu FDL (pour les documentations) et la licence Creative Commons cc:by-sa (Paternité et partage sous conditions identiques) pour les documents ou créations artistiques. On rencontre aussi la licence Gnu LGPL (qui permet d'inclure dans un logiciel libre des bibliothèques non libres), la licence art libre LAL, et d'autres.
Mais attention : toutes les licences qui se proclament "libres" ne le sont pas nécessairement. Voir une liste de licences commentées par la FSF en fonction de leur compatibilité avec les principes du copyleft.

Ces licences libres ne remettent aucunement en cause le droit des auteurs. Mais elles s'opposent au "droit d'auteur" tel qu'il est mis en oeuvre dans le modèle économique capitaliste, en particulier par les multinationales du divertissement, avec les DRM. Ce modèle capitaliste est obsolète, particulièrement au regard des nouvelles possibilité de diffusion des oeuvres numérisées. Les licences libres permettent de mettre en place un nouveau modèle économique, basé sur la libre diffusion et la contribution volontaire, qui s'avère plus adapté autant sur le plan de la créativité que sur le plan de la rémunération des auteurs. Toutefois ce modèle est combattu par les trusts (les dinosaures) dont il menace l'existence.

L'Internet

Internet est aussi le lieu d'un affrontement entre les tenants de la liberté et les sociétés avides de profit ou les gouvernements visant le contrôle et la censure. Une des questions centrale est celle de la neutralité du réseau.

Par ailleurs le choix des fournisseurs de service est déterminant. Il existe des structures associatives, sans but lucratif, qui agissent dans le respect de l'esprit de partage des débuts de l'Internet. D'un autre coté, les petites sociétés commerciales se font rares tandis que de gigantesques trusts phagocitent tout sur leur passage, y compris les libertés publiques (Google, Microsoft, Yahoo, etc.).
Vous trouverez, au bas de la page, une liste de fournisseurs de service alternatifs.

Conclusion

Passer à l'informatique libre ce n'est pas seulement choisir des solutions moins coûteuses, plus d'interopératibilité et une meilleure sécurité, c'est aussi un choix politique et économique : celui de la liberté.

Pour information : parts de marché des systèmes et logiciels libres

Tableau 1 : équipement des internautes, parts de marché. Sources : AT Internet Institute, Statcounter, Le Journal du Net et quelques autres.*

Système d'exploitation (France 2009)**
Microsoft Windows 92%
Apple Mac 5,5 à 6%
GNU/Linux (libre) 1,5 à 2%
Navigateur Internet (France/Europe 2009)
Microsoft Internet Explorer 59 à 64%
Firefox (libre) 28 à 33%
Apple Safari 3 à 4%
Client courriel*** (US/GB - sept. 2008)  
Microsoft Outlook 80%
Apple Mail 11%
Thunderbird (Libre) 6%
Suite bureautique (2008) ****
Microsoft Office 92% en entreprise
OpenOffice.org (libre) 15 à 20% ?
   

* Ces informations proviennent en général de statistiques de visites d'internautes équipés de barres de navigation optionnelles, et/ou sont relévés sur des sites faisant appel à des outils de statistiques spécialisés. Donc ces chiffres sur-représentent les navigations commerciales ou professionnelles. De plus les statistiques fluctuent selon les sites.
** Chiffres concernant les ordinateurs de bureau. Dans le domaine des serveur la répartition est tout autre : (en chiffres d'affaires 2008 : divers systèmes Unix : 49%, Windows : 37%, GNU/Linux : 14%). Le pays où GNU/Linux a la plus grande part de marché (parmi les internautes) est Cuba, suivi par la Finlande (patrie du créateur de Linux), puis par la France.
*** Les logiciels clients de messagerie représentent 36% de la part de marché de la messagerie, le reste étant la part des services en ligne (webmail).
**** Pour les logiciels bureautique, les chiffres sont difficiles à obtenir. De plus plusieurs systèmes concurrents sont souvent installés ensemble.

Tendance : dans tous les domaines les logiciels libres ont une part de marché en hausse constante.

Tableau 2 : équipement des visiteurs de notre site (site associatif "alternatif"), moyenne de l'année.

Système d'exploitation
  2009 2010*
Microsoft Windows 86% 83%
Apple Mac 9% 11%
GNU/Linux (libre) 4% 4%
Autres 1% 2%
Navigateur Internet
  2009 2010*
Microsoft Internet Explorer 52% 44%
Firefox (libre) 37% 41%
Apple Safari 7% 7%
Autres 4% 8%

* 2010 : moyenne de janvier à juillet (7 mois).

Passer à l'informatique libre en 3 étapes

Introduction

Ce guide s'adresse notamment aux débutants, en tentant de leur permettre de surmonter d'éventuelles inquiétudes. Nous vous proposons une progression par étape : il est important de prendre le temps de se documenter et de s'habituer aux nouveaux outils. Cet investissement s'avèrera rentable grâce aux multiples avantages des outils libres.
Ce document vous guide simplement sur la démarche globale, les sources de documentations nécessaires seront indiquées par des liens.

Facilité

Il est bien sûr plus simple d'adopter les logiciels et systèmes libres si l'on a pas encore utilisé l'informatique. Par contre les utilisateurs de logiciels et systèmes propriétaires devront changer quelques habitudes.

Les solutions libres ont pu avoir la réputation d'être des outils réservés aux mordus d'informatique (geeks). Ce temps est révolu depuis longtemps. Aujourd'hui les outils libres sont parfaitement accessibles au grand public. Pour l'usager, la prise en main des logiciels et du système d'exploitation libre est tout à fait similaire à celle des outils propriétaires, les aspects et les fonctionnalités sont très proches. Par certains aspects (notamment l'installation de nouveaux logiciels) le système Gnu/Linux est même plus simple que Windows.

Fonctionnalités

Vous trouverez aisément des logiciels libres pour toutes les fonctionnalités ordinaires et avancées, y compris l'administration de postes multiples e réseau. Seules certains besoins professionnels très pointus nécessiteront peut être l'acquisition de logiciels propriétaires. Il est néanmoins parfois possible de faire tourner des logiciels conçus pour Windows sous Gnu/Linux moyennant l'adjonction d'une couche d'abstraction supplémentaire (implémentation libre des API Windows) appelée Wine.

Compatibilité

Les logiciels libres encodent leurs documents dans des formats libres (ou peuvent les convertir). Donc les documents issus de ces logiciels sont compatibles avec le maximum d'applications. Si des incompatiblités existent, elles seront le fait de logiciels propriétaires qui ne prennent pas en compte les formats libres.

En ce qui concerne les matériels, particulièrement les périphériques, vous pourrez parfois rencontrer des incompatibilités avec les systèmes d'exploitation libres. En effet tous les conctructeurs ne font pas l'effort de produire des pilotes pour Linux et ne rendent pas leurs spécifications publiques. Plus nombreux seront les utilisateurs des systèmes d'exploitation libres plus les constructeurs auront intérêt à rendre leurs matériels compatibles. Renseignez-vous avant d'acheter (voir étape 3).

Réversibilité

Rien ne vous empèche de revenir à vos logiciels et systèmes propriétaires si vous n'êtes pas satisfait par un outil libre. En particulier nous vous proposons à l'étape 3 d'installer Gnu/Linux tout en conservant votre système d'origine (configuration dual boot).
N'hésitez pas à tester de façon approfondie plusieurs outils avant de faire un choix. Le système Gnu/Linux peut être testé sur votre machine sans avoir besoin d'être installé : il suffit de le lancer à partir d'un CD de démarrage (live CD).

Par étapes

Nous supposons que vous partez de la situation la plus courante : système d'exploitation Windows et logiciels propriétaires Microsoft et autres. Nous vous proposons de (1) passer aux logiciels libres, (2) utiliser les formats libres, et (3) passer à un système d'exploitation libre. Le rythme de progression d'étape en étape vous appartient. Il peut être de quelques mois ou de plusieurs années. Il n'est pas nécessaire d'avoir complété une étape pour passer à la suivante : vous pouvez progressez parallèlement sur chaque étape.

Etape 1 : passer aux logiciels libres

Remplacez progressivement vos logiciels propriétaires par des logiciels libres équivalents ou supérieurs. Si vous envisagez d'aller à terme jusqu'à l'installation de Gnu/Linux, privilégiez les logiciels libres que vous pourrez retrouver sous Linux.
Faites la liste des fonctions remplies par vos logiciels propriétaires et cherchez, pour chaque d'entre elles, un logiciel libre. Vous aurez d'ailleurs souvent le choix entre plusieurs logiciels : n'hésitez pas à vous documenter et à faire des essais pour sélectionner celui qui correspond le mieux à votre besoin.
Vous trouverez la plupart des logiciels libres dans la logithèque francophone Framasoft (www.framasoft.net). Vous y trouverez aussi de la documentation approfondie (Framabook), de l'aide sur un forum (Framagora) et bien d'autres choses.

L'un des avantages des logiciels libres est que vous pourrez bénéficier des dernières mises à jour dès qu'elles sont développées, gratuitement et - le plus souvent - automatiquement. Alors qu'avec un logiciel propriétaire payant il vous faudra attendre - parfois plusieurs années - la prochaine version et repasser à la caisse !

Tableau : liste des remplacements pour les fonctionnalités les plus courantes. Voir aussi la page Wikipedia : Alternatives libres aux logiciels propriétaires.

Fonction logiciel propriétaire à remplacer par notes liens vers téléchargement et documentation contenu du lien
Navigation Microsoft Internet Explorer (IE) Mozilla Firefox (FF) et ses extensions (add-ons)

C'est le remplacement le plus recommandé.

FF est très supérieur à IE en terme de fonctionnalité et en terme de sécurité (notamment grâce à ses multiples extensions(2)).

Lors de l'installation de FF, vous pourrez importer vos favoris IE.

www.mozilla-europe.org/fr/

https://addons.mozilla.org/fr/firefox/
extensions.geckozone.org
www.mozdev.org/projects/applications/Firefox.html

Site officiel.

3 bibliothèques d'extensions.

Messagerie Microsoft Outlook (OL) Mozilla Thunderbird (TB) et ses extensions

TB est supérieur à OL en terme de fonctionnalité et en terme de sécurité (notamment grâce à son filtre de spam à apprentissage bayésien et à ses multiples extensions(3)). De plus TB stocke les courriels dans un format standard, contrairement à OL, ce qui les rend aisément compatibles avec d'autres logiciels de messagerie.

Lors de l'installation de TB, vous pourrez importer vos courriels et vos comptes de messagerie depuis OL.

www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbird/

https://addons.mozilla.org/fr/thunderbird/
extensions.geckozone.org/Thunderbird

Le framabook "Utilisez Thunderbird" : www.framabook.org/thunderbird.html

Site officiel.

2 bibliothèques d'extensions.

Documentation.

Lecture multimedia Microsoft Lecteur Windows Media (WMP) Media Player Classic(1) (MPC) et/ou VideoLAN (VLC)

VLC utilise ses propres codecs(4). Par contre MPC (comme WMP) utilise des codecs externes : nous vous recommandons donc d'installer K-lite mega codec pack : une librairie très complète de codecs (qui inclu le lecteur MPC).

VLC et le K-lite mega codec pack prennent en charge beaucoup plus de format audio et vidéo que WMP, en particulier les formats libres dont OGG Vorbis (audio) et OGG Theora (vidéo).

www.videolan.org

www.codecguide.com/about_kl.htm

VLC : site officiel.

K-lite mega codec pack : site officiel.

Edition de fichiers TXT (texte brut) Microsoft Bloc note (Notepad) Notepad2(1) Le format TXT est un format libre. L'éditeur fourni avec Windows, extrêment basique, ne supporte pas l'encodage Unicode(5). Notepad2 possède plus de fonctionnalités, tout en restant simple. www.flos-freeware.ch/notepad2.html  Site officiel.
Archivage et compression WinZip (ou l'intégration dans Microsoft Explorer), WinRAR, etc. 7-zip 7-zip prend en charge pratiquement tous les formats de compression (sauf le format fermé ACE(6)). 7-zip utilise par défaut le format libre 7z dont les performances sont supérieures au formats zip et rar.

www.7-zip.org

www.spiroo.be/7zip/

 Site officiel.

Site officiel.

Lecture de fichiers PDF Adobe Acrobat Reader (AR) SumatraPDF(1) Le format PDF est un format libre. Mais le logiciel le plus répandu pour sa lecture ne l'est pas.
SumatraPDF est beaucoup plus léger que AR, il ne prend en charge que les fonctions de base (lecture, recherche et sélection de texte) ce qui suffit en général amplement. Cela le rend plus sûr que AR, car les fichiers PDF peuvent contenir du code exécutable et donc des virus.

blog.kowalczyk.info/software/sumatrapdf/index.html

 Site officiel.
Conversion au format PDF - PDFCreate(1) Même si vous utilisez OpenOffice.org, il peut être utile de pouvoir convertir tout document (texte, image) en un document PDF. PDFCreate est une imprimante virtuelle(7). www.pdfforge.org  Site officiel.
Suite bureautique Microsoft Office (MsO) = Word, Excel, Powerpoint, Access OpenOffice.org (OOo) et ses extensions

Parmi les remplacements les plus courants, c'est celui qui vous demandera un peu plus d'investissement, bien que les différences entre les deux logiciels soient minimes. C'est aussi le remplacement le plus rentable financièrement.

OOo est au moins équivalent à MsO en terme de fonctionnalité, notamment grâce à ses extensions(8). De plus il peut exporter les documents au format PDF. Il crée ses documents dans le format libre et ouvert OpenDocument.

OOo peut lire et sauver les fichiers au format MsO (.doc .xls .ppt). OOo dispose d'un outil de conversion automatique qui pourra, le moment venu, transformer tous vos documents MsO en OpenDocument (voir étape 2).

fr.openoffice.org

extensions.services.openoffice.org

fr.openoffice.org/Documentation/Outils/index.html

Liste d'extensions commentées :
www.framasoft.net/rubrique423.html

Outils pour documents d'histoire et géographie :
ooo.hg.free.fr

Voir par exemple une fiche pour vous aider à passer sans douleur de Microsoft Office à OpenOffice.org qui complète le framabook "Changez pour OpenOffice" :
www.framabook.org/openoffice.html

Fiche de OpenOffice.org sur framasoft.
Liste des tutoriels OpenOffice.org sur framasoft.

Site officiel.

Bibliothèque d'extensions.
Bibliothèque d'outils.

 

 

Documentations.

 

 

 

Citons encore, parmi les fonctionnalités courantes, la retouche et l'édition d'images (avec The Gimp), la fusion et le découpage de fichiers PDF (avec PDFSam) l'édition de pages html (avec KomPoZer), la comptabilité (avec Grisbi), la messagerie instantanée (avec Pidgin).
Bien sûr les logiciels libres que nous citons ne sont que des suggestions (ce sont les plus utilisés dans leur domaine), vous pouvez en choisir d'autres.
Les sites officiels des logiciels n'ont pas toujours des pages en français, reportez vous à la notice framasoft du logiciel en question. Dans la plupart des cas les logiciels ont néanmoins une version française.

Notes :

  1. Ces logiciels sont spécifiques du système Windows, ils n'existent pas pour Gnu/Linux, leurs fonctionnalité y étant déjà assurée par des outils préinstallés.
  2. Extensions recommandées pour Firefox : au minimum Adblock Plus (imaginez le web sans publicité...). Et aussi Update Scanner (pour être averti dès qu'une page est mise à jour), Lazarus (pour éviter de perdre le texte que vous venez de taper en ligne), FlashGot ou Video DownloadHelper (téléchargement des vidéos et autres fichiers). Pour votre sécurité contrôlez les cookies et les scripts avec BetterPrivacy, Cookie Safe Lite et NoScript (ces deux derniers outils nécessitent parfois d'être réglés pour permettre d'accéder à toutes les fonctionnalités d'un site).
  3. Extensions recommandées pour Thunderbird : Email Address Crawler (au moins au départ, après importation ou téléchargement initial de vos boîtes aux lettres, pour insérer automatiquement toutes les adresses courriels de vos correspondants dans des carnets d'adresses), Enigmail (pour assurer la confidentialité de vos courriels). Et aussi MinimizeToTray (minimise dans la zone de notification au lieu de la barre des tâches souvent encombrée).
  4. Un codec est un pilote qui permet de coder/décoder des flux audio ou vidéo dans un format compressé particulier.
  5. L'encodage des caractères internationaux répond aux normes Unicode. En utilisant l'un des encodage Unicode vous vous affranchirez du problème récurrent d'affichage des caractères spéciaux et accentués. Nous vous recommandons d'utiliser UTF-8 dans tous les logiciels (messagerie, éditeurs) où vous le pouvez.
  6. Si vous avez encore des archives compressées au format propriétaire ACE, dépêchez-vous de les convertir dans un autre format tant qu'il existe encore un logiciel capable de les lire !
  7. Imprimante virtuelle signifie que une fois installé, le logiciel apparaît dans la liste des imprimantes. Il est donc accessible à tout logiciel qui a une fonction d'impression. Il "imprime" dans un fichier et non sur papier.
  8. Extensions recommandées pour OpenOffice.org : au minimum Espace Insécable (pour la typographie en français).

Etape 2 : passer aux formats libres

Les formats à créer et utiliser

Commencer par éviter de créer de nouveaux documents dans des formats propriétaires, à chaque fois que vous avez le choix, privilégiez un format libre.
Certains logiciels ne vous permettrons pas de lire ou de créer des fichiers ayant un format libre. Ces logiciels devraient être remplacés en priorité.
Certains matériels multimédia ne prennent pas en charge les formats libres : lors d'un achat, privilégiez les matériels compatibles avec le format OGG.

Table : correspondances entre principaux formats libres et propriétaires. Voir aussi la page Wikipedia : Alternatives ouvertes aux formats fermés.

  Document Image raster Image vectorielle Audio(1) Vidéo(1) Archive  
principaux formats propriétaires à éviter doc, xls, ppt, pps, mdb tiff wmf pcm [aiff], mp3, wma, ra [rm] mpeg, h.264 [mp4], wmv, swf, [flv], [mov], rv [rm], [avi] rar, ace, arj Plus de précisions
principaux formats libres à privilégier txt, html, xml, css, tex/dvi, OpenDocument (odt, ods, odp, odb), ps, pdf jpeg, png svg flac [ogg], vorbis [ogg], spx [ogg], mpc theora [ogv] 7z, tar, gz, bz2 Plus de précisions
autres rtf (existe extensions propriétaires), csv (non standardisé), OpenXML (faux libre) gif (tombé dans le domaine public), bmp (?)   pcm [wav] (?), midi (?)   zip (non libre)  

(1) Dans le cas des formats audio et vidéo, il faut faire la distinction entre le format d'encodage (codec) et le format du fichier (conteneur) qui contient le flux audio ou vidéo et d'autres informations, sous-titres, etc. Un type de conteneur peut souvent contenir différents types de codecs. Mais lorsqu'ils sont spécifiques l'un de l'autre, codec et conteneur (natif) portent le même nom. L'extension du fichier correspond généralement à celle du conteneur. Nous avons noté les conteneur entre crochets [ ], nous les avons omis lorsqu'ils ont le même nom que le codec.
Pour être libre, un fichier doit avoir à la fois un encodage et un conteneur libre.

La nouvelle norme pour les pages web HTML 5 préconise l'utilisation de formats audio et vidéo libres pour les nouvelles balises <audio> et <video>. Les formats choisis étaient respectivement OGG Vorbis et OGG Theora play ogg, mais leur mention a disparu suite aux pressions de l'industrie (notamment de la société Nokia - Source : Wikipedia). Néanmoins le navigateur libre Firefox implémente ces deux formats (à partir de la version 3.5). Cela signifie que vous n'avez besoin d'aucun plug-in pour lire ces fichiers.

Avertissement : Microsoft tente de détruire le format libre OpenDocument (ODF) en utilisant sa stratégie habituelle face à la concurrence : Embrace, extend and extinguish ("Adopte, étend et étouffe" - lien Wikipedia). Ainsi la version MsOffice 2007 SP2 (de 2009) permet en théorie de lire et de sauvegarder les documents au format ODF. Mais il s'avère Microsoft a délibérément implémenté le format ODF de façon a empécher l'interopérabilité (qui est la raison d'être d'un format ouvert !) Ainsi MsOffice ne lit pas les formules dans les feuilles de calcul crées par les autres logiciels et sauvegarde lui-même les formules de façon qu'elles ne puissent être lues correctement avec les logiciels qui implémentent ce standard ouvert ! (à lire dans la version anglaise de l'article de Wikipedia précité).
Parallèlement Microsoft a introduit son propre format libre (un format libre propriétaire !) l'OpenXML (extensions .docx, .xlsx, .pptx) pour supplanter l'OpenDocument.

Conversions de fichiers

Lorsque vous vous serez habitué à la manipulation des formats libres, vous pourrez envisager de convertir tout ou partie de vos anciens fichiers ayant un format propriétaire vers un format libre.

En ce qui concerne les documents Microsoft Office, OpenOffice.org dispose d'un convertisseur automatique qui permet de traiter un ensemble de fichiers simultanément (traitement par lots / batch). C'est la méthode recommandée si vos fichiers sont simples (pas de macros). Tout au plus aurez quelques décalages dans la pagination. Après avoir vérifié que le résultat est correct (par sondage si vous avez beaucoup de fichiers), vous pouvez archiver les documents au format Microsoft Office. Désormais vous ne travaillerez plus qu'avec les documents au format OpenDocument.
Vous pouvez traiter d'une part les documents texte, puis les feuilles de calcul et enfin les présentations au fur et à mesure de votre prise en main des différents modules de OpenOffice.

En ce qui concerne les images, les sons et les vidéos, il existe des logiciels libres permettant d'effectuer également les conversions par lots. Toutefois en passant d'un format compressé à un autre vous risquez de perdre un peu de la qualité du signal. Faites des tests avant de tout convertir. En ce qui concerne les fichiers multimédia, la conversion est surtout nécessaire si vous souhaitez partager ces fichiers avec d'autres personnes (par exemple en les mettant sur un site web).

Enfin en ce qui concerne les archives compressées, vous devrez d'abord les décompresser avant de pouvoir les recompresser ensuite dans un format libre.

Une démarche collective

Vous êtes passé aux formats libres, mais qu'en est-il de vos correspondants ? Continuent-ils à vous envoyer des fichiers dans des formats propriétaires ? Peuvent-ils lire les fichiers au format libre que vous leur envoyez ?

Passer aux formats libres vous aménera nécessairement à informer vos correspondants et à faire du prosélitisme pour les formats libres.

En effet vous trouverez sans doute assez pénible de recevoir des documents dans des formats que vous avez abandonné.
De votre coté vous leur fournirez des documents dans un format libre, toutefois il faudra vous assurer qu'ils ont l'information nécessaire pour pouvoir les lire. Personne n'est en droit d'exiger que vous fournissiez des documents au format Microsoft Office (sauf votre employeur s'il vous fourni Microsoft Office). La plupart des administrations utilisent maintenant aussi OpenOffice.org.
Si votre document n'a pas besoin d'être modifié par le destinataire, privilégiez le format PDF. S'il doit pouvoir être modifié, envoyez en OpenDocument. Si votre correspondant ne peut le lire et ne peut ou ne souhaite pas s'installer un nouveau logiciel, vous pouvez l'envoyer en HTML, en RTF voire en texte brut (TXT - ou CSV pour les feuilles de calcul).

Ci-dessous quelques modèles que vous pouvez adapter et qui vous aideront à formuler des arguments pour inviter vos correspondants à de meilleurs pratiques.

Pas de pièce jointe propriétaire par courriel svp !

Modèle de réponse suite à la réception d'un document Microsoft Office :

Vous m'avez envoyé une pièce jointe dans un format Microsoft Office (Word, Excel ou Powerpoint), format propriétaire et secret, que je ne peux être certain de lire correctement. Je vous prie de me réexpédier votre document dans un format libre et ouvert (ODF, TXT, CSV, HTML - ou PDF s'il n'a pas besoin d'être modifié) afin que je puisse le lire.

Envoyer des documents MsOffice a de nombreux inconvénients :
- vous ne pouvez être certain que votre destinataire visualise le document de la même façon que vous s'il utilise une autre version du logiciel ou un autre logiciel ;
- les documents MsOffice peuvent être porteurs de virus, à votre insu ;
- les documents MsOffice contiennent des informations cachées, tels que des parties de texte que vous avez supprimé et des informations personnelles vous concernant ;
- les documents MsOffice sont plus lourds que l'équivalent dans un format libre : ils encombrent inutilement le réseau, nos boîtes aux lettres et nos disques ;
- cela pousse les gens à utiliser les logiciels Microsoft. Cela fait de vous un soutien du monopole Microsoft. Ce problème spécifique est un obstacle important à l'adoption de logiciels libres.
Pour en savoir plus visitez http://www.openformats.org/fr

C'est pourquoi, je vous prie de reconsidérer l'usage des formats que vous utilisez lors de vos échanges avec d'autres personnes.

Vous pouvez directement enregistrer votre document dans un format libre à partir de votre logiciel MsOffice* (Menu "Enregistrer sous..."), l'imprimer en PDF avec PDFCreator (http://www.pdfforge.org) ou utiliser une suite bureautique libre (comme OpenOffice : http://fr.openoffice.org).
*ATTENTION : Excel gère le format ODF (.ods) d'une façon incompatible avec les autres logiciels.

[ Je vous invite à prendre contact avec la personne qui gère votre poste informatique pour résoudre ce problème.]
Merci de votre compréhension.

Modèle de réponse suite à la demande d'un document Microsoft Office :

Ne possédant pas les logiciels Microsoft Office, il ne m'est pas possible, si je vous envoi le document au format MsOffice, de m'assurer que vous pourrez le visualiser tel que je l'ai créé. C'est pourquoi je vous envoi mon document dans le format libre XXX. Ainsi vous pourrez l'afficher correctement avec tout logiciel libre supportant ce format. Le format XXX peut être lu avec divers logiciels libres et gratuits (comme YYY).
[PDF : SumatraPDF : http://blog.kowalczyk.info/software/sumatrapdf/index.html]
[ODF : OpenOffice : http://fr.openoffice.org]

J'attire de plus votre attention sur le fait qu'envoyer des documents MsOffice a de nombreux inconvénients : [reprise des arguments de l'exemple précédent]

Modèles de signatures en accompagnement de l'envoi d'un fichier en format libre, ou simplement pour sensibiliser vos interlocuteurs :

-----------------------
J'envoie mes pièces jointes dans des formats libres. Le format Open Document (extension ODT, ODS, ODP...) peut être lu avec divers logiciels libres et gratuits (comme OpenOffice : http://fr.openoffice.org). Pour en savoir plus visitez http://www.openformats.org/fr
-----------------------
Aidez-nous à promouvoir l'informatique libre : évitez d'envoyer des pièces jointes dans un format propriétaire (ex : DOC, XLS, PPT...), envoyez plutôt vos pièces jointes en format libre (ex : ODF, TXT, CSV, HTML - ou PDF s'il n'a pas besoin d'être modifié). Pour en savoir plus visitez http://www.openformats.org/fr

Etape 3 : passer aux systèmes d'exploitation (OS) libres

Si vous envisagez d'acheter votre premier ordinateur, inutile de passer par la case Windows, optez directement pour un ordinateur nu (sur lequel vous installerez Gnu/Linux) ou avec GNU/Linux pré-installé (oui, on commence à en trouver !). Si vous êtes déjà habitué à Windows ou à Mac, vous aller pouvoir conserver votre OS propriétaire tout en installant à coté votre nouveau système d'exploitation (OS) libre.

Les principaux OS libres sont BSD (plusieurs variantes existent) plutôt destiné aux utilisateurs expérimentés et Gnu/Linux. Gnu/Linux, le plus répandu, est fourni sous diverses distributions, certaines étant orientées vers le grand public et d'autres vers les utilisateurs expérimentés. Les distributions se distinguent par les logiciels et pilotes inclus par défaut, certains outils d'interfaces, les formats de paquets (éléments de programmes prêts à être installés). La plupart des distributions offrent le choix entre les principaux environnements de bureau et permettent d'installer les mêmes logiciels libres (des milliers...).

Pour débuter sous Linux nous vous conseillons de choisir une distribution orientée grand public, c'est à dire adaptée à l'usage sur ordinateur personnel et nécessitant le minimum d'opération pour être opérationnelle (directement compatible avec le maximum de matériels et de formats de fichiers). Une liste des distributions commentées se trouve sur le site distrowatch, vous y trouverez les liens vers la documentation et les communautés d'utilisateurs francophones de chacune des principales distributions.

Parmi ces distributions "grand public", nous présentons la distribution Ubuntu (basée sur Debian), proposée par la société Canonical. C'est la distribution la plus répandue chez les particuliers. Elle bénéficie d'une large communauté d'utilisateurs et d'une documentation bien fournie. Cette distribution existe en version 32 bits ou 64 bits. Elle se présente également sous plusieurs variantes qui différent par l'environnement de bureau et les applications logicielles fournies au départ : Ubuntu est la version la plus classique (bureau Gnome), Kubuntu intègre un autre environnement de bureau, plus intégré (KDE), Xubuntu est une version légère (bureau Xfce) destinée aux ordinateurs anciens (ayant de faible ressources) et Edubuntu intègre des logiciels dédiés pour un usage pédagogique. Par la suite nous ne mentionnerons que Ubuntu mais cela vaudra pour toutes les variantes.

Se documenter

Nous vous recommandons de commencer par lire le framabook "Simple comme Ubuntu", pour savoir un peu à quoi vous attendre et pour vous familiariser avec les concepts utilisés par Gnu/Linux Ubuntu.
Ensuite parcourir rapidement les pages consacrées à l'installation sur la partie documentation du site www.ubuntu-fr.org. Cela vous donnera une idée des différentes options que vous aurez à choisir. En particulier vous devez réfléchir à l'avance au nombre et à la taille des partitions que vous allez créer au moment de l'installation. Par ailleurs si vous installez Gnu/Linux sur une machine où Windows était préinstallé, vous devez prendre des précautions, pour le cas où votre ordinateur serait tatoué.

Ubuntu-fr

www.ubuntu-fr.org

Site de la communauté francophone de la distribution GNU/Linux Ubuntu. Documentation très détaillée et forum.

Framabook

www.framabook.org/ubuntu.html

Livre guide téléchargeable ou disponible en librairie : "Simple comme Ubuntu".

Si vous avez des incertitudes, des appréhensions ou des difficultés, rien ne vaut le contact personnel : cherchez un parrain près de chez vous, grâce aux Groupes d'Utilisateur Locaux (G.U.L.) : http://parrains.linux.free.fr (francophonie).

La compatiblité des périphériques est le point le plus incertain. Vous pouvez vous renseigner sur les différents sites (ci-dessous) où les utilisateurs indiquent le résultat de leurs expériences. Renseignez-vous avant d'acheter tout nouveau périphérique. Il est déconseillé d'acheter un périphérique qui vient d'apparaître sur le marché : laissez aux développeurs le temps de réaliser un pilote, s'il n'est pas fourni par le constructeur.
Même si vous n'êtes pas encore prêt à utiliser Linux, n'hésitez pas à tester votre nouveau matériel à l'aide un CD de démarrage de Linux... et à l'échanger s'il n'est pas compatible.

Doc Ubuntu-fr doc.ubuntu-fr.org/materiel Base de donnée de matériel compatible ou non avec Linux Ubuntu.
Ubuntu.com wiki.ubuntu.com/HardwareSupport/ Base de donnée de matériel compatible ou non avec Linux Ubuntu.
Hardware 4 Linux

hardware4linux.info

Base de donnée de matériel compatible ou non avec Linux.
Linux compatible www.linuxcompatible.org/compatibility.html Base de donnée de matériel compatible ou non avec Linux.
SANE project www.sane-project.org Base de donnée de scanner compatible ou non avec Linux.
The Linux foundation www.openprinting.org/printer_list.cgi Base de donnée d'imprimantes compatible ou non avec Linux.

Avant d'installer : tester

Gnu/Linux Ubuntu est téléchargeable sous la forme d'un CD capable de démarrer l'ordinateur (live CD). Vous pouvez insérer le CD et allumer votre machine, Ubuntu se lancera et fonctionnera depuis le CD sans affecter votre configuration actuelle. Cela vous permettra de voir si les composants de votre ordinateur, vos périphériques et votre connection Internet sont reconnus et fonctionnent d'emblés. Si ce n'est pas le cas, tout n'est pas forcément perdu, toutefois des manipulations supplémentaires seront requises après l'installation pour que tout fonctionne (la documentation en ligne vous guidera).

Installer, tout en conservant le système propriétaire

Si vous avez un second ordinateur dans votre foyer, connectez le à Internet pour avoir la documentation sous les yeux. Sinon prévoyez d'imprimer les pages les plus importantes : celles concernant les débuts de l'installation et l'établissement de la connexion Internet.
Dès que possible établissez la connexion Internet (si vous en disposez), cela vous permettra d'accéder au reste de la documentation et de télécharger les paquets éventuellement nécessaires pour faire fonctionner les composants et périphériques qui n'auraient pas été pris en charge d'emblée.

Une fois l'installation ainsi effectuée, vous aurez donc deux OS à votre disposition. Le choix s'effectue au démarrage de la machine.
Si vous avez Windows, les données enregistrées sur les partitions gérées par Windows (de type FAT ou NTFS) sont accessibles par l'un ou l'autre des OS. Vous pouvez laisser vos données sur cette partition partagée ou les déplacer vers une partition de Linux.
Si vous aviez déjà réalisé l'étape 1, vous devriez retrouver vos logiciels libres habituels sous Gnu/Linux. Au cas où vous seriez resté très attaché à un logiciel qui ne fonctionne que sous Windows, vous pouvez tenter de le faire fonctionner quand même sous Linux grâce à Wine : une implémentation libre des API Windows sous Linux. Vous trouverez sur le site WineHQ une liste de logiciels déjà testés.

Quelles pourraient être les raisons qui fassent que vous démarriez encore Windows après avoir installé Gnu/Linux ?

Si vous avez un second ordinateur dans votre foyer, vous pouvez envisager, plutôt que de conserver les deux OS sur la même machine, d'installer Gnu/Linux seul sur une machine (procédure plus simple) - celle qui, après les tests, a la meilleure compatiblité matérielle - et de conserver Windows sur l'autre.

Après : partager votre expérience

Tout d'abord vous irez sur l'un des sites traitant de la compatiblité des matériels pour signaler les compatibiltés ou incompatibilités que vous avez rencontrées.
Ensuite vous ne manquerez de prévenir vos proches et de leur faire admirer votre nouveau bureau. Et peut-être bientôt vous solliciteront-ils pour que vous les aidiez à passer à leur tour à un OS libre.
Vous pouvez également contribuer à la documentation en ligne, participer aux forums et rejoindre un groupe d'utilisateurs locaux.

Liens

Ressources sur l'informatique libre
Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres www.aful.org Permet l'entraide via les groupes d'utilisateurs locaux (GUL).
Association April www.april.org Promeut les logiciels libres.
Assoc Lyonnaise pour le dév de l'informatique libre www.aldil.org/les-activites/les-projets/les-fiches-libres Propose des fiches didactiques sur l'informatique libre.
Page de sélection de logiciels libres (par le syndicat CNT de l'Industrie Informatique de la région parisienne) www.cnt-f.org/sii/CNTsii/LogicielsLibres2.html Sélection commentée de logiciels libres.
Logiciels libres www.framasoft.net Bibliothèque de logiciels libres. Gratuits, diffusables et modifiables, ces logiciels sont une alternative aux logiciels commerciaux des multinationales.
Portail des logiciels libres sur Wikipedia fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Logiciels_libres Portail
Logiciel libre logiciellibre.free.fr Défense et illustration du logiciel libre
On peut le faire : passer aux logiciels libres www.onpeutlefaire.com/articles/logiciels-libres.php Page d'explication montrant l'intérêt des logiciels et formats libres.
Logiciel libre www.logiciellibre.net Ressource francophone sur l'économie du Libre.
Choisir les logiciels libres

pouvoir-choisir.org/logiciel-libre/

Blog sur l'informatique libre.
Free Software Foundation (FSF) www.fsf.org
www.fsffrance.org

Le gardien du temple du libre ! Publie les principales licences libre : GPL, FDL. A l'origine du projet GNU.
Association française.

GNU = Gnu is Not Unix

www.gnu.org/home.fr.html

Le projet GNU : un système d'exploitation libre.

Gnu : licences libres http://www.gnu.org/licenses/license-list.fr.html Panorama des licences (plus ou moins) libres, pour différents usages (logiciels, documentation, art, etc.) . Liste commentée.
Creative commons creativecommons.org
search.creativecommons.org
Licences de contenu libre.
Inclu un outil de recherche de contenu libre sur le web.
Contenu multimedia libre commons.wikimedia.org Images , sons, vidéos...
Art libre artlibre.org Promeut d'autres formes de rémunération pour les artistes, en autorisant le libre partage des oeuvres (licence art libre). Voir la liste des fondateurs pour des sites de contenu libres (musique, livres...)
Formats ouverts www.openformats.org Explications concises et claires sur l'intérêt de remplacer les formats propriétaires par des formats libres
Formats ouverts formats-ouverts.org Blog généraliste sur la question des formats ouverts
Liste de fournisseurs de service Internet alternatifs

Sélection de fournisseurs remplissant la plupart de ces critères : associatif ou indépendant, protégeant la vie privée, utilisant des licences libres, à prix modique ou gratuit et sans publicité.

Nature du service URL Langue(s) / descriptif

Associations promouvant l'Internet solidaire et non marchand.
Offre de service variés.

www.iris.sgdg.org
www.gitoyen.net
www.globenet.org

Imaginons un réseau Internet solidaire
Gitoyen
Globenet
Fournisseur d'accès Internet (FAI)

www.fdn.fr
no-log.org

FDN : FAI associatif. Fourni liaison ADSL sur abonnement. (FTTH - fibre optique - en projet.) Inclu courriel, news, listes de diffusion.
No-log : FAI associatif (Globenet). Fourni liaison RTC - bas débit - facturée à la communication. Inclut courriel. (actuellement complet, 2009)
Navigation anonyme www.torproject.org The Onion Router : logiciel libre d'anonymisation + réseau de serveurs volontaires.
Compte de courriel et webmail

www.fdn.fr
no-log.org
www.gandi.net

www.ouvaton.coop
www.apinc.org
www.lautre.net
www.ras.eu.org
www.rezocitoyen.org
www.toile-libre.org
www.globenet.org/Globenet-hebergement.html
www.tuxfamily.org
www.kazar.net
www.lost-oasis.fr
www.marsnet.org
lescigales.org
www.webalternative.org

Service inclus avec la fournitude d'accès Internet ou l'hébergement de site web ou blog (voir à ces rubriques).
Serveur de news (usenet) www.fdn.fr Inclu dans le service FAI.
Gestion de listes de diffusion

listes.rezo.net
www.fdn.fr
www.ouvaton.coop
www.apinc.org
www.lautre.net
www.rezocitoyen.org
www.toile-libre.org
www.globenet.org/Globenet-hebergement.html
www.marsnet.org

Rezo.net : le portail des copains (ex-L'Autre portail)

Autres : service inclus avec la fournitude d'accès Internet ou l'hébergement de site web ou blog (voir à ces rubriques).


Pétition en ligne  ?  
Enregistrement de nom de domaine (registrar) www.gandi.net
www.eu.org/fr/
Gandi SAS : registrar alternatif (accrédité à l'ICANN).
eu.org propose des sous-domaines gratuits.
Autorité de certification (pour connexion sécurisée) www.cacert.org
Cacert délivre des certificats gratuitement.
Hébergement de site web (à prix modique et sans publicité). Inclut en général courriels et listes de diffusions

www.ouvaton.coop
www.ras.eu.org
www.rhien.org

www.lautre.net
www.apinc.org
www.globenet.org/Globenet-hebergement.html
www.toile-libre.org
www.tuxfamily.org
www.kazar.net
www.lost-oasis.fr
www.marsnet.org
lescigales.org
www.webalternative.org
www.fdn.fr

Ouvaton : coopérative d'hébergement Internet.
Réseau associatif et syndical : pour projets militants. (actuellement complet, 2009)
Réseau d'Hébergeurs Indépendants Engagés Non-marchands : ensemble de petites structures d'hébergement.
L'Autre net : hébergeur alternatif autogéré.
Association pour la Promotion de l'Internet Non Commercial.
Globenet.
Toile libre. Prix libre.
Tux family : pour projets liés à l'informatique libre.
Kazar.
Lost Oasis S.A.R.L.
Mars Net : pour les projets militants dans le Sud-Est.
Les cigales (société).
Webalternative (Québec).
French Data Nework : service inclus avec la fournitude d'accès Internet

Hébergement de blog

www.rezocitoyen.org
www.gandi.net

Rezo citoyen : site d'information alternatif. Inclut courriel et listes de diffusion.
Gandi : service gratuit inclus avec l'enregistrement d'un nom de domaine.
Hébergement de forum ww2.les-forums.com les-forums.com : gratuit et sans publicité.
Hébergement de fichiers  ?  
Moteur de recherche

www.scroogle.org
https://ssl.scroogle.org/ (recherche cryptée)
https://ssl.scroogle.org/scrapfr8.html
(rech. cryptée des pages en français)

www.ixquick.com

www.mozdex.com

Scroogle : permet d'effectuer une recherche sur Google sans laisser de traces (cookies, adresse I.P.). L'outil de recherche peut également être inclu sur votre site pour permettre une recherche interne (à condition que les pages soient référencées sur Google).
Plug-in pour Firefox : mycroft.mozdev.org/search-engines.html?name=scroogle

IxQuick : méta-moteur, anonymise vos recherches.
Plug-in pour Firefox : mycroft.mozdev.org/search-engines.html?name=ixquick

MozDex : utilise un moteur libre.
Plug-in pour Firefox : mycroft.mozdev.org/search-engines.html?name=mozdex

Traduction en ligne  ?  
Annuaire en ligne

www.dmoz.org/World/Fran%C3%A7ais/
www.lesannuaires.com/annuaire-alternatif.html

Dmoz
Liste d'annuaires alternatifs
Encyclopédie en ligne

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fr.wikipedia.org

Encyclopédie libre (licence GNU FDL) et collaborative.
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